ABBASP et la prédation

Suite à une consultation de ses adhérents par un questionnaire en 2017, le positionnement actuel d’ABBASP sur la question de la prédation est résumé ci-dessous :

ABBASP soutient et souhaite voir se poursuivre et s’étendre le fonctionnement de travail en double poste. Il en découle que nous continuerons à demander l’aménagement adéquat des cabanes à usage pastoral.

ABBASP souhaite qu’un travail conséquent soit mené à propos des chiens de protection des troupeaux : dans la gestion génétique au moment de la reproduction, dans la mise au troupeau et le suivi technique du chien, des éleveurs, des bergers, dans l’élimination du circuit travail des chiens défaillants.

ABBASP soutient et souhaite voir se développer deux choses qui existent déjà par endroits et qui font leurs preuves :
– le système radio qui permet à tous les bergers d’un secteur d’être en contact
– le maraudage qui est de l’info de terrain, sur le terrain, à propos de notre métier et plus particulièrement des chiens de protection, à l’attention du tout les publics (randonneur, VTTiste, etc).

Pour ABBASP, les tirs de défense peuvent être un outil s’ils se font en bonne intelligence. Leur mise en place ne doit pas être imposé aux berger.es s’ils/elles ne le souhaitent pas. Ils nous semblent important que ceux-ci soit mis en place par des structures et/ou personnes formées (lieutenant de louveterie, brigade loup). Et cela en accord avec le/la berger.e en place.

Tous ces points ne visent absolument pas à l’éradication de l’espèce Canis lupus mais à la mise à l’écart durable (par la peur et/ou la mort) des individus loups qui approchent et attaquent les troupeaux. Ces demandes résultent d’une volonté légitime de protéger les animaux dont nous avons la garde et de pouvoir continuer à effectuer notre métier.

Ce positionnement rassemble nos propositions et demandes actuelles en terme de moyens de protection. Bien sûr nous n’avons pas à rester figés, et si d’autres idées émergent en matière de protection des troupeaux nous prendrons le temps d’y travailler.